La mer ne fait pas que danser le long des golfes clairs. Elle gigotte aussi, s’agite, se démène et parfois se jette contre des rochers insensibles à ses ondulations. Cette parade incessante, si elle laisse les rochers de granit et les falaises de grès, me fascine. Et bien que n’étant pas l’objet de cette danse de séduction, je succombe encore. C’est pourquoi je m’approche, au risque de me faire tremper alors qu’elle jette un bras pour enlasser ces rocs, qu’elle se glisse entre ces fentes minérales ou se couche voluptueusement sur le sable. Et là, je dessine…